Juwelen der französischen
Kaiserin Marie-Louise
François-Joseph
Nitot, Hofjuwelier des Kaisers Napoleon arbeitete 1810, diese ausgefallene
Parure für die Kaiserin Marie-Louise mit Miniatur Mosaiken von antiken
Ruinen, Weinlaub und Trauben aus Gold, ganz im Stil des Empires. Es war
ein Geschenk Ihres Mannes Napoleon Bonaparte und bestand aus einem grossen
Collier, ein Paar Ohrringe, 2 Armbändern und einem Diadem Kamm, Marie-Louise
geb Prinzessin von Habsburg war die zweite Frau Napoleons.
A gold and mosaic parure, consisting of a comb, a necklace, a pair of bracelets, and a pair of earrings, made by François Regnault Nitot, jeweler to the imperial court, as part of the wedding gifts offered by Emperor Napoleon I to Archduchess Marie-Louise in 1810.
Glass micromosaics depicting Roman ruins. With a red shagreen setting by Jean-Baptiste Nicolas Gouverneur, jeweler to Napoleon III.
Through his second marriage in 1810, Napoleon I had managed to ally himself with the oldest of the reigning houses, that of Austria.
Nothing was too beautiful to dazzle the young Archduchess Marie-Louise. Among the jewels offered was the parure by François-Regnault Nitot (1779-1853) adorned with glass micromosaics. This is one of the rare surviving examples of the Crown Treasury that has not undergone any alteration.
Through his alliance with Marie-Louise, Napoleon I took his place in a prestigious genealogy.
The wedding was lavish. The future Empress received fine linens, rare lace, numerous bonnets, capes, kerchiefs, shoes, gold-leaf fans, embroidered shawls, ball gowns, day dresses, hunting outfits, frock coats, a gold and silver-gilt dressing-case by the goldsmith Martin-Guillaume Biennais.
And seventy-one 71 sets of jewelry, all provided by the jeweler François-Regnault Nitot (1779-1853).
Among these jewellery parure sets are one made of diamonds, one of pearls, and one parure made of emeralds, parure of topaz , one parure of opals , one parure of rubies , Parure of Turquoises and parure of diamonds.
The more modest set now in the Louvre was also part of this ensemble. This set consists of a necklace, a comb, two bracelets, and two earrings. All of these elements are adorned with rectangular and oval glass paste micro-mosaics. These ten micro-mosaics, framed in blue glass paste, are likely the work of Roman mosaicists who have specialized in this technique since the 18th century. Their favorite themes are generally animals, flowers, reproductions of ancient monuments, or landscapes with ancient ruins. In this set, these ruins include the Tomb of Cecilia Metella, the Forum, and Tivoli. The prints that served as models can sometimes be identified, such as that of Domenico Pronti. The choice of this technique and these motifs reveals the appeal of Antiquity during the First Empire.
These micro-mosaics were mounted on delicately chiseled gold vine leaves and bunches of grapes. This type of naturalistic setting was rare under the First Empire and foreshadowed a more widespread taste in the Romantic era.
Micro-mosaic sets were very popular, as revealed by the inventory after the death of Joséphine de Beauharnais, which mentions a mosaic set surrounded by fine stones. Princess Augusta of Bavaria, wife of Eugène de Beauharnais, is portrayed wearing a belt decorated with micro-mosaics.
Marie-Louise's set was included in the Inventory of Crown Diamonds in 1811, and after the fall of the Empire, it returned to the royal collections under Louis XVIII.
Parure en or et mosaïque, provenant de l'impératrice Marie-Louise.
Cette parure comprend un peigne, un collier, une paire de bracelets
et une paire de boucles d'oreilles. Elle fait partie des bijoux offerts
par Napoléon à sa nouvelle épouse en 1810, énumérés
dans le procès-verbal d'expertise du 28 février ; parmi
les soixante-et-onze parures alors fournies par le joaillier François-Régnault
Nitot, figure une luxueuse parure de diamants, une parure de perles,
une d'émeraudes et de diamants.
Bien qu'elle soit plus modeste, la parure de mosaïque n'en est
pas moins élégante et à la dernière mode.
Les dix micromosaïques de verre, avec encadrement de pâte
de verre bleue, sont probablement l'uvre de mosaïstes romains,
qui s'étaient fait une spécialité de cette fabrication
depuis le XVIIIe siècle. Leurs thèmes de prédilection
étaient les animaux (chiens, oiseaux, papillons
), les fleurs,
les reproductions de mosaïques antiques, ou les paysages avec ruines
antiques. On peut parfois déterminer quelles estampes ont servi
de modèle (par exemple celles de Domenico Pronti, mais ici la
représentation est simplifiée et assez sommaire : le monument
est isolé, sans paysage autour, presque sans végétation,
et l'identification n'est pas toujours facile. On reconnaît toutefois
la tombe de Cecilia Metella, motif très fréquemment traité
(au centre du peigne), le forum ou Tivoli. La monture se compose de
feuilles de vigne et de grappes de raisin en or, délicatement
ciselées ; ce type de monture naturaliste est rare sous le Premier
Empire et préfigure un goût plus répandu à
l'époque romantique. Cette parure répond à l'attrait
qu'exerce alors l'Antiquité. L'inventaire après décès
de Joséphine mentionne également une parure de mosaïque,
entourée de perles fines. La princesse Augusta de Bavière,
épouse d'Eugène de Beauharnais, est portraiturée
avec une ceinture ornée d'une micromosaïque, et un diadème,
enrichi d'un camée. Les camées et les intailles étaient
en effet également très prisés, et des intailles
provenant du Cabinet des Médailles sont successivement montés
pour Joséphine, puis pour Marie-Louise. La parure de mosaïque
est inscrite à l'inventaire des Diamants de la Couronne en 1811.
A la chute de l'Empire, elle doit donc être restituée par
Marie-Louise à Louis XVIII. Sa modestie et peut-être sa
nouveauté la préservent des habituelles remises au goût
du jour, qui conduisent à remonter les pierres précieuses
sur de nouvelles parures. L'impératrice Eugénie commande
simplement un écrin en chagrin rouge, aux armes du Second Empire,
au gainier Gouverneur.
La parure de mosaïque est ainsi la seule des parures de Marie-Louise
du Trésor de la Couronne à nous être parvenue intacte.
On peut la suivre à travers les inventaires successifs, jusqu'à
la vente des Diamants de la Couronne, le 17 mai 1887. Le don de la Société
des Amis du Louvre, qui avait déjà offert au département
des Objets d'art le diadème en perles et diamants de l'impératrice
Eugénie en 1992, contribue donc au rassemblement des Diamants
de la Couronne, si malencontreusement dispersés.
source:Louvre