Above in the picture, we see Hélène Duchess of Aosta, wearing the Diamond Aigrette with three feathers and three turquoises, the gift of the Baron and Baroness Hirsch.
And we note the important pearl string of very fine 35 pearls from The Duke of Aoste. It is said that the bodice trimming of pearls and diamonds given from the Duc to his bride includes some of the finest pear-shaped pearls in the world.
They chosen at the Ponte Cecchio in Florence, which is considered the finest pearl-market in Europe, 1895. It must be nice be have one's possession something absolutly unique, which no other woman can either emulate or attain.
In the background the bridal veil of chantilly. The royal veil, made of Chantilly lace, a delicate and superb work, executed by the workers of the region. A seedling of flowers and garlands of roses form the wider border at the bottom, gradually diminishing to the crown that accompanied the princess' hairstyle. In the middle of the train stands out a medallion formed by intertwined branches of roses, surrounding the coats of arms of Aosta and France, surmounted by the crown.
In the middle of the train stands out a medallion formed by intertwined branches of roses, surrounding the coats of arms of Aosta and France, surmounted by the crown. .
Among the royal gifts, the main piece is the silver table especially offered to Their Royal Highnesses by the Ladies of France, a masterpiece of our French goldsmith's art, the execution of which is due to M. Boin-Taburet (see picture above).
The whereabout is unknown.
La mariée fut conduite à l'autel par son oncle, Mgr le duc de Chartres son frère, le duc d'Orléans, ne pouvant encore quitter son fauteuil de convalescent.
La cérémonie du mariage a eu lieu en anglais et les réponses des royaux époux ont été faites avec la plus grande pureté de prononciation.
Le silence était si grand dans l'église remplie que chaque mot prononcé par le duc et la princesse était entendu de toute l'assistance.
Après la bénédiction prononcée par Mgr Butt, le duc et la duchesse d'Aoste, au bras l'un de l'autre, se rendirent à la sacristie, accompagnés de leurs « témoins ».
Ceux du duc d'Aoste étaient S. A. R. le prince de Naples, fils aîné de S. M. le roi d'Italie, et le comte de Turin, son frère ; ceux de S.A. R. Madame la princesse Hélène étaient S. A. R. le prince de Galles et S. A. R. le duc de Chartres, son oncle.
La messe, commencée vers onze heures, fut terminée avant midi. Mgr Butt, évêque de Southwark, était entouré de nombreux dignitaires de l'Église, rangés en demi-cercle derrière lui. Mgr d'Hulst officiait, assisté du vicaire général et du Père Thomas, de l'ordre des dominicains de Leicester-Square.
A l'issue de la cérémonie religieuse, les mariés, leurs témoins et les invités de marque remontent en voiture et se font conduire à OrléansHouse, distant de 6 à 7 kilomètres, tandis que les autres regagnaient la gare de Kingston, pour se rendre par train spécial à la gare de Twickenham, située à 2 ou 3 kilomètres d'Orléans-House, résidence temporaire de Madame la comtesse de Paris.
C'est un magnifique cadre que celui où a eu lieu la réception.
Devant le château, de magnifiques pelouses, ombragées d'arbres trois fois séculaires, s'étendent jusqu'au bord de la Tamise.
Orléans-House fut construite sous le règne de la reine Anne, il y a trois siècles environ, par un marquis de Annandale, gardien de la Bourse privée, et qui y fut visité par la reine Caroline, femme de George II.
Ce fut longtemps la résidence de la famille d'Orléans. Louis-Philippe et son frère louèrent la propriété jusqu'à la Restauration, en 1814.
Après 1848, Orléans-llouse fut achetée par le duc d'Aumale qui y adjoignit une galerie de tableaux et une bibliothèque.
Elle devint ensuite la propriété d'un cercle et fut enfin achetée par M. William Cunard, le propriétaire actuel, fils du fondateur de la célèbre Compagnie transatlantique qui porte encore son nom. C'est lui qui a bien voulu mettre gracieusement à la disposition de Madame la comtesse de Paris cette magnifique propriété à laquelle tant de souvenirs rattachent la famille d'Orléans.
Dans la belle salle à manger Renaissance, une table en fer à cheval a donné place a une cinquantaine de convives, tous princes et princesses de sang royal. Dans trois galeries vitrées par le haut étaient dressées des tables pour le corps diplomatique et les autres invités.
Aussitôt après le déjeuner, le couple royal et les invités se sont rendus dans la bibliothèque, élevée autrefois par Mgr le duc d'Aumale, où étaient exposés les nombreux cadeaux. Les plus belles pièces de joaillerie étaient disposées dans une vitrine ovale placée à l'une des extrémités.
Le nombre en est si grand qu'il faut se borner à citer les principales pièces:
S. M. la reine d'Angleterre, un bracelet en diamants avec trèfle en rubis;
LL. MM. le roi et la reine d'Italie, un diadème royal formant couronne tout en diamants;
S. M. la reine régente d'Espagne, cordon et croix de Marie-Louise enrichie de brillants;
Madame la comtesse de Paris, collection de pierres précieuses, deux perles noires, un croissant en diamants, une couverture de voyage en renard blanc, une charrette anglaise et un poney, un châle de cachemire ayant appartenu à la duchesse d'Orléans, un châle de cachemire provenant du trousseau de la duchesse de Montpensier;
Mgr le duc d'Orléans, un collier de diamants, pendants d'oreilles en émeraudes, un diadème et une aigrette émeraudes et diamants;
Mgr le duc d'Aoste, parure de perles et diamants, collier de trente-cinq splendides perles avec fermoir en diamants (Voir l'image ci-dessus), onze rangs de perles avec agrafe en émeraudes et diamants, un collier d'émeraudes et de diamants formé de cinq diamants carrés et de cinq émeraudes en forme de perles, avec fermoir en diamants;
Madame la duchesse de Montpensier, agrafes de gerbes perles et diamants, pendants d'émeraudes, éventail japonais ancien, éventail français ancien, ombrelle en dentelles, volant de valenciennes ;
la princesse Marguerite d'Orléans, une aquarelle de de Penne;
le prince Ferdinand de Bulgarie, petite montre émaillée enrichie de diamants ;
S. M. la reine Isabelle et Don François d'Assise, bracelet de diamants;
la princesse des Asturies et l'infante Marie-Thérèse, bracelet chaînette en or, avec rubis et saphirs;
S. M. la reine d'Italie, bracelet en or, boucles d'oreilles en saphirs, médaillon en saphirs;
S. A. R. le comte de Turin, bracelet or, rubis et diamants;
le duc des Abruzzes, bracelet en diamants;
les princesses Victoria et Maud de Galles, un caducée en diamants rubis et perles.
Parmi les cadeaux, la pièce principale est le surtout de table en argent offert à Leurs Altesses Royales par les Dames de France, chef-d'oeuvre de notre orfèvrerie française, dont l'exécution est due à M. Boin-Taburet (Voir l'image ci-dessus)
Au dire d'un connaisseur, les seuls colliers de perles qu'on pouvait admirer dans cette brillante réunion dépassaient en valeur trois millions.
La véritable fête, fête des yeux et des coeurs, a lieu dans le parc, sur la pelouse, à l'ombre des grands arbres séculaires, où tous les invités se sont trouvés réunis après le lunch et la visite des cadeaux.
On ouvre la porte du salon qui donne sur le jardin, et la princesse Hélène va se placer sur le perron, entre le duc d'Aoste et Madame la comtesse de Paris. Les princes passent les premiers et baisent la main de la duchesse d'Aoste.
Le prince de Naples et le comte de Turin les premiers, puis le prince de Galles et les autres princes. Tous les invités suivent, et à chacun la princesse donne sa main à baiser avec une grâce vraiment royale.
Dans le fond, les pelouses et les grands arbres, les toilettes des femmes, les fleurs et les uniformes aux couleurs multiples, font un décor merveilleux.
La duchesse d'Aoste descend à son tour, se promène sur les pelouses, et donne encore sa main à baiser à tous ceux qui n'étaient pas du défilé de tout à l'heure.
On dirait une fée dans un jardin enchanté, et le tableau que présente le parc, à ce moment, voudrait un Watteau pour le peindre.
Cette réception a duré deux heures.
Les princes des familles royales d'Angleterre, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, de Portugal, en généraux, amiraux, colonels, les ambassadeurs des grandes puissances (à l'exception de l'ambassadeur de France), en costume de gala, les toilettes des princesses et des invités offraient un coup d'oeil splendide, dont le souvenir restera gravé dans la mémoire de tous les assistants.
Le duc d'Orléans était promené dans un fauteuil-lit poussé par quatre gardes-chasse à sa livrée. Des groupes se formaient autour de lui, et il avait pour chacun une parole aimable.
Dans l'après-midi, les nouveaux mariés se rendaient, par chemin de fer, à Wood-Norton, propriété du duc d'Aumale, où ils doivent passer leur lune de miel. Mgr le duc d'Aoste portait un complet gris foncé; la princesse était en robe de foulard bleu moucheté de blanc.
En arrivant à la station d'Evesham, la plus proche de Wood-Norton, une foule considérable se trouvait sur le quai et les a accueillis selon la mode anglaise en leur jetant des poignées de riz.
Les nouveaux mariés sont montés en dog-car sous cette pluie originale et se sont rendus à Wood-Norton. Le duc d'Aoste conduisait.
Quelques détails sur le trousseau et les toilettes intéresseront assurément nos lectrices. Madame la princesse Hélène a tenu à faire faire en France la plus grande partie des objets, lingerie ou vêtements, comprenant son trousseau.
La princesse Hélène aime les ajustements qui conservent les lignes du corps; point d'exagération dans les formes, pas de manches trop volumineuses, ni de jupes trop larges, pas d'ornements encombrant le buste. Très grande, ayant la taille mince et merveilleusement bien proportionnée, elle aime à en conserver les lignes et elle a su, tout en se conformant aux exigences de la mode actuelle, se soustraire à ses caprices souvent laids et ridicules.
La toilette d'épousée avait grand air, chef-d'oeuvre de simplicité élégante, faite de satin royal à traîne immense soulignée d'un cordon d'oranger et que recouvrait presque entièrement le voile, en dentelle de Chantilly, d'un travail délicat et superbe, exécuté par les ouvrières de notre contrée bayeusaine. Un semis de fleurs et des guirlandes de roses forment la bordure plus large dans le bas, diminuant graduellement jusqu'à la couronne qui accompagnait la coiffure de la princesse.
Au milieu de la traîne se détache un médaillon formé par des branches de roses entrelacées, entourant les armoiries d'Aoste et de France, surmontées de la couronne. Auguste Petit, chargé de poser le voile et d'exécuter la coiffure, a fait comme toujours oeuvre d'artiste.
Parmi les autres toilettes faisant partie du trousseau, il faut remarquer la superbe robe de cour que Worth a exécutée en drap d'argent avec corsage et longue traîne de cour en velours turquoise doublée de satin blanc et entourée d'un large ourlet de plumes turquoises. Une autre toilette du soir, faite par Doucet, est d'une simplicité voulue qui n'exclut pas l'élégance. Imaginez un long fourreau de satin ciel lacé derrière, soulignant admirablement les formes, orné au décolleté d'une légère draperie de dentelle ancienne mélangée à de la mousseline de soie.
A citer encore une toilette de bal en satin Nil joliment drapée de mousseline et dentelle au corsage, tel que le représente une de nos gravures. La nouvelle duchesse tenant à conserver le deuil quelque temps encore, il se trouve dans le trousseau un grand nombre de robes noires ou noires et blanches. Deux manteaux du soir sont à citer : l'un en satin noir avec empiècement richement brodé, l'autre en satin blanc orné de plumes.
Les chapeaux, fournis par Isabelle, une de nos grandes modistes parisiennes, sont élégants et simples; je ne citerai que trois modèles. D'abord la petite toque de voyage, en paillasson noir orné de taffetas blanc plissé dans lequel sont nichées deux ailes noires. Un autre en paille de fantaisie caméléon rehaussé de pensées et de petites ailes de paillettes verdies fixées dans une draperie de tulle noir ; derrière, gros noeud de satin blanc. Enfin un élégant chapeau de paille d'Italie orné de tulle noir et blanc avec aigrette de deux belles plumes blanches; une rose blanche est fixée sur le côté.
La bague des fiançailles offerte par le duc d'Aoste est un magnifique bijou en or massif soutenant un énorme diamant et un superbe saphir.
Quant à la lingerie, elle va être l'occasion d'un véritable petit coup d'État de la mode. Le lin en a fait tous les frais! Les surahs, les crêpes de Chine et les peaux de soie aux teintes alanguies en ont été exclus. Toute la lingerie est de toile et de batiste, finement ourlée de jours incrustant la valenciennes, le tout marqué de la lettre H, très finement brodée et surmontée de la couronne de princesse.
La présence de tant de princes et d'ambassadeurs en grand uniforme, la venue de si nombreux amis enthousiastes et dévoués, les ovations de la population de Kingston et de Twickenham, le caractère et la belle ordonnance de tous les détails ont marqué le mariage d'un cachet de grandeur toute royale. C'était bien la cérémonie à la fois élégante et simple qui avait été annoncée.
Après un court séjour à Wood-Norton, le duc et la duchesse d'Aoste se rendront à Rome où auront lieu en leur honneur plusieurs fêtes au Quirinal.
Source:THE NEW YORK HERALD; Archive Ursula Butschal;The Graphic;LA GRANDE DAME.;The Sketch;
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